Izzie Lynn |U.C*

1. Identité
Nom Warrens
Prénom Elisabeth Ivy
Surnom(s) * Eli, Izzie, Lilly, Billy
Age 24 printemps

Date et Lieu de naissance 28 novembre, in London
Nationalité Britanique

2. Psychologie
Caractère Si Elisabeth est une jeune femme douce et plutôt docile en apparence, elle n'en reste pas moins une femme fière, orgueilleuse et indépendante qui refuse de se laisser marcher sur les pieds. De nature impulsive, mais méfiante, la jeune Warrens est particulièrement rusée, et ne manque jamais une occasion de se montrer sarcastique. Pourquoi? Sans doute par simple instinct d'auto-conservation. Vous la trouvez parfois méchante et hautaine? Alors n'allez pas plus loin, car elle est pire... En effet, la jolie brunette se définit par son caractère très complexe et particulièrement incompréhensible. Cela s'explique par une raison toute simple: elle porte un masque en permanence. Ce masque, c'est celui de son rang et de son éducation: née pour devenir une Lady, la jeune femme a forgé son caractère dans le moule qui lui imposait son cher papa. Mais comme toutes les bêtes sauvages, l'instinct d'Elisabeth est resté caché sous les apparences, sous-jacent, comme endormi par les efforts de la jeune femme. Mais maintenant qu'elle est seule avec elle-même, son véritable caratère peut reprendre le dessus à tout moment. Alors, Lady douce, attentive et patiente, parfaite sous tous les angles, ou jeune femme un peu folle et pleine de vie qui ne pense qu'à s'amuser et à tester tout ce que la vie peut lui offrir? Nous allons le découvrir très vite, croyez-moi...
3 Qualités principales Douce, intelligente et passionnée
3 Défauts principaux Sarcastique, exigeante et impulsive

2. Goûts

Aime Il est bien difficile de dire ce qu'Elisabeth aime vraiment. Sans doute aime-t-elle les choses simples: le bruit de la pluie qui vient frapper sur les vitres d'une chambre, le contacte de la neige sur son visage, le matin de Noël, le goût sucré de la première fraise de la saison, apportée par Evy sur un petit plateau d'argent, ou encore l'odeur d'un café chaud et de taosts grillés qui vous réveille le matin, ou la fraicheur d'un lit dont les draps viennent d'être changés. Ce sont ces petites choses qu'Elisabeth affectionne le plus, et ce sont aussi ses petits bonheurs d'un instant qui égaient un peu sa vie de jeune fille modèle. Car au delà de cela, Izzie ne connait pas les joies d'une sortie en boîte avec ses amies, elle ne sait pas quels effets produisent quelques bières de trop, elle ignore même ce que cela peut faire que de passer toute une journée à ne rien faire, trainant en pyjama et dévorant tout ce qui vous passe par la main...
Aime pas Ce que Billy déteste par-dessus tout, c'est l'hypocrisie du beau-monde et de la haute société. Elle comprend ce que les mots ne disent pas, et elle le fait mieux que personne. "Que vous êtes en beauté ce soir", dissimule bien souvent un "pour une fois". "Comment va votre mari?" est une façon détournée de vous annoncer "j'ai couché avec lui, comme la moitié de Londres!". Elle sait que les gens mentent, elle connait leurs ruses et leurs regards, et aucune sourire en coin ne lui échappe. Elle connait leur langage, et elle en use, mais elle déteste tous ces gens, autant qu'ils sont, et rêve de sincérité et de vérité. Mais ce qu'elle ignore, c'est que même dans la vie des simples gens, la vérité n'est pas toujours au rendez-vous...
Votre soirée type Un livre dans les mains, adossée contre des coussins moelleux, le programme est à l'évasion!
Contenu de votre sac Mon appartement entier!! (téléphone, organiseur, IPod, médicaments en tous genres, clefs du monde entier, porte-monnaie, porte-feuilles, trousse de couture, trousse de maquillage, lunettes de Soleil, parapluie, gants... Tout est là!
Film(s) favori(s) aucune idée...
Genre de musique Idem...
Couleur(s) préférée(s) Le rouge, passion...

3. Histoire
Votre Histoire (Cf. post suivant: ça rentre pas sinon^^)
4. Apparence

Physique Beauté est le mot qui définit le mieux notre petite poupée pékinoise. Ses cheveux noirs, naturellement bouclés, sont portés longs et brillent comme un véritable miroir. Ses yeux profonds, entre le brun et le vert, pétillent d'une envie de liberté. Son visage est fin, son sourire angélique et divin, tout comme le reste de son être: silouhette fine, jambes fuselées et longues comme un manche à balais, formes parfaites, la jeune femme sembe avoir été taillée dans le marbre...
Style vestimentaire Au quotidien comme en soirée, la jeune femme est une femme sophistiquée. Jusqu'ici, le style "jean-converses" était réservé à ses sorties à la Fac. Le reste du temps, la jeune femme porte des robes ou des jupes, des chemisiers en soie et des hauts en laine fine. En effet, le parfait look "Lady Di" est de rigueur dans les familles aristos. Mais, et maintenant, quel sera son look?


5. Derrière l'écran

Prénom * Juju'
Age * 17 ans
Avatar Kristin Kreuk
Multi-compte Non
Comment trouvez-vous le Design ? Bleu!!
Comment avez-vous connu le forum ? De clique en clique
Présence sur le forum 5/7jours
Niveau RP une trentaine de lignes par post
Le remplissage de cette fiche suppose que vous ayez lu le reglement[/center]

Exemple de RP*
* Facultatif.

______MARCH 17th, 1984
Assit dans un grand fauteil capitoné aux tons rouges, un homme aux cheveux déjà grisonnants était assit, et semblait agité. Il se trouvait face à un bureau de bois massif, dans une pièce noblement décorée dont un mur entier était recouvert de livres en tous genres, aux couvertures de cuir aussi rouges que les fauteils. Le siège qui se trouvait à côté de l'homme était vide, déserté par une femme grande et élégante qui fumait nerveusment à la fenêtre, derrière le bureau vide.
Ce qui agitait tant ce couple? Nous y viendrons tout à l'heure. La vraie question à ce moment précis est qui est ce couple? Il s'agit de Sir Henry William Warrens, célèbre duc de la banlieue londonienne, et de son épouse, Kateryn Elisabeth Warrens, née Lowrson, fille du noble juge Lowrson. Ce couple, marié depuis déjà une dizaine d'années, a été victime de ce que l'on appelle un "mariage arrangé". Il semblerait, au premier abord, que ce fusse une bonne chose que de les unir pour le meilleur et pour le pire, mais il s'avère que cette union est principalement liée par le pire...
Si monsieur Warrens est un homme bon, droit et juste, particulièrement doux et attentionné, Kathryn est une femme froide et superficielle, obnubilée par l'argent et le pouvoir, et hautaine de surcroît. Vous croyez que les contraires s'attirent? Détrompez-vous! Car en effet, c'est une haine cordiale, mais sans borne, que se vouent les deux époux. Bien qu'ils se sachent unis, et qu'aucun d'eux ne uisse avoir l'idée même d'un divorce, Monsieur ne eut compter que sur lui-même en cas de problème...
Soudain, la porte du bureau s'ouvre dans un léger grincement. C'est une femme entre deux âges qui pénètre dans le bureau, sous le regard anxieux du couple. Elle salut Mr. et Mrs. Warrens d'une poignée de main, et s'assoit derrière son bureau, y déposant un dossier. Elle invita ensuite Mrs. Warrens, toujours près de la fenêtre, à s'sseoir à son tours.




L'entretient se poursuivit ainsi une heure durant. Le visage de Sir Henry rayonnait de plus en plus à chaque nouveau mot de la jeune avocate, et resplendit encore d'avantage lorsque celle-ci lui annonça l'arrivée imminente de la maman et du bébé à Londres.
Mrs. Warrens, quant à elle, restait impassible, froide et innexpressive. Seul son regard sembla changer lorsqu'elle vit son mari heureux. Non, elle ne parrût pas attendrie, mais dégoûtée de le voir ainsi s'extasier sur un bébé à naitre, une chose bruyante et mal odorante qui allait prendre une place importante et de longue durée dans leurs vies respectives.
A la fin de l'entretient, tout était règlé dans les moindres détails: Minh Jiang Shin arriverai la semaine suivante, s'installerait au manoir Warrens durant sa grossesse, et passerait son dernier mois de femme enceinte dans une clinique privée de haute réputation, à Londres même. Elle ne rencontrerai pas son bébé, et les futurs parents n'auraient avec elle que très peu de relations. Coût de l'opération? Il ne serait pas décent de soulever ce point...


______November 28th, 1984
Debout, le front collé à l'une des vitres glacées de la clinique "V.I.P" de Londres, Sir Henry regarde tomber la neige, le regard vide. Il attend dans cette chambre depuis maintenant trois heures. Sa femme, Katryn, est assise dans un fauteil près de lui, parfaitement calme mais visiblement agacée par l'attente. Elle a déjà prit à parti la moitié du personnel médical de l'hôpital, à grand coup de "ça va encore être long?" hautains et irrespectueux. Mais elle est silencieuse à présent, car son mari lui a fait remarquer son indélicatesse de manière peu joviale.
Depuis l'arrivée de la mère-porteuse dans la vie du couple, Mr. Warrens s'impose de plus en plus auprès de sa femme, et force son respect, voir sa crante. En effet, cet homme aux allures de sage inspire une légère peur par son imposante stature et sa voix rauque et grave. Il ne lui faut qu'un mot, dit d'un ton sec, pour que sa femme n'ose plus rien dire. Il en avait joué ce soir là, avant de retourner à ses pensées.
Ce n'est qu'aux environs d'une heure du matin qu'une sage-femme entra dans la chambre, portant dans ses bras un bébé, enmailloté dans une couverture de laine beige. Ce petit ange aux yeux bridés, c'est Elisabeth (prénom de sa mère), Ivy (prénom de sa grand-mère paternelle) Matthews, joli bébé de près de deux kilos cinq-cent gramme, paisiblement endormi.
Lorsque Sir Warrenss prit la petite fille dans ses bras, son émotion prit le dessus sur la fatigue. Ses yeux furent baignés de larmes discrêtes de joie, et ses mains, sensiblement tremblantes, pressaient avec mesure le petit corps de cet enfant qu'il avait tant désiré.
Il resta un long moment, assit dans la chambre de l'hôpital, à chuchotter à sa petite fille qu'elle serait une Lady, une grande Dame et qu'elle reçevait la meilleure des éducations. Il aimait cet enfant bien plus que de raison. Il lui chantonna une berceuse, et la petite fille s'endormit profondément.
Alors que Sir Henry déposait ce petit ange dans son berceau, Mrs. Warrens s'impatienta et toussota pour le faire comprendre à son mari. Elle le regarda un instant, sans s'attendrir, et ils quittèrent l'hôpital.
Si notre heureux Lord est revenue chaque jour pour prendre soin lui-même de son enfant, Lady Warrens, elle, n'est même pas venue le jour de la sortie d'Elisabeth. Elle ne haïssait pas Izzie, mais la petite fille lui était totalement indiférente, comme un nouveau meuble que l'on nous impose et que l'on ne peut choisir.
Elisabeth Ivy Warrens fut donc officiellement adoptée par Lord et Lady Warrens le vingt-neuf novembre 1984, lendemain de s naissance. Sa mère regagna la Chine trois jours après avoir mit le bébé au monde, sans jamais avoir vu de lui la moindre photo, ne serait-ce qu'une échographie. Elle avait dix-sept ans...

______December 25th, 1991
Elisabeth a sept ans. Elle est devenue une superbe petite fille, aux allures de poupées de porcelaine. Elle a été envoyée, l'année précédente, dans une école privée catholique où les Soeurs lui donnent une exellente éducation et lui inculquent les plus pres valeurs chrétiennes. La petite fille est une bonne élève, sérieuse, studieuse et passionnée. Durant les vacances scolaires, c'est une préceptrice qui prend le relais et lui enseigne toutes les coutures de la haute société: étiquette, façon de se tenir, de parler, cours de danse, de musique et de maintient, tout y passe.
Ce matin là, Elisabeth est assise à son bureau, dans sa grande chambre blanche. Elle écrit dans son journal en attendant l'arrivée de Mary, la fille de l'une des domestiques de la maison qui doit venir passer la soirée de Noël auprès de sa maman, dans le manoir familial.
"Cher Journal,
Cela fait une semaine que je suis arrivée au Manoir, et c'est à peine si j'ai vu maman. Elle sot sans arrêt, et lorsqu'elle est à la maison, elle semble m'éviter. J'espère que je n'ai rien fait de mal.
Mary doit venir passer Noël avec nous. C'est ma meilleure amie, et je suis contente qu'elle vienne. Elle m'a beaucoup manqué lorsque j'étais à l'école, mais comme on s'écrit beaucoup, le temps me paraît moins long.
Monsieur Johnson est passé à la maison ce matin. Il a salué papa et ils ont discuté longtemps dans son bureau. Quand il est reparti, ils se sont serré la main de façon très amicale. Ils avaient l'air heureux tous les deux, mais Papa n'a pas voulut me dire pourquoi. Monsieur Johnson est un très vieil ami de papa, ils se sont rencontrés à l'école. C'est un Lord lui aussi.
Hier, Mary est venue pour le réveillon. Maman avait un gala, elle n'était pas là. Papa nous a lu des contes de Noël à Mary et à moi, puis nous avons joué dans la neige avec Evangéline, la préceptrice que papa m'a trouvé, et nous avons fait un énorme bonhomme de neige. Après, Lucy, la maman de Mary, nous a préparer un goûter que nous avons mangé à l'office: des biscuits tout chauds, et du bon lait.
Le soir, Mary et moi nous sommes couchées sous le piano pour écouter papa jouer des airs d'Opéra, puis nous avons chanté des chants de Noël en regardant la neige tomber par la fenêtre, derrière la cheminée du Salon.
Après le dîner, tous les domestiques nous ont rejoints dans le grand salon, et nous avons tous mangé des biscuits sous le sapin.
Je crois que c'est le plus beau Noël de toute ma vie..."

June 21th, 2008
Il y a quelques mois, Elisabeth fêtait son vingt-quatrième anniversaire. La petite fille est devenue une feme sublime, admirée des hommes, enviée de leurs femmes. Elle a quitté l'école catholique à la fin de ses études, à l'âge de dix-huit ans, avec les honneurs, et est depuis étudiante en Histoire-Histoire des arts.
Dans la cuisine, Mary et Elisabeth entrent en trombe, riant aux éclats:

- Mais tu te rends compte que tu viens d'organiser LE bal Warrens?!
- Oui, je sais Mary, ça fait quatre mois que j'y travaille, tu t'en souviens?!
- Izzie... Regardes-toi petite folle, ta perruque est de travers! Quelle idée de réorganiser le même bal qu'en 1624!
- C'était le premier bal du manoir, et c'est mon premier bal, j'ai trouvé ça logique!
- Je ne sais pas pourquoi, mais j'ai un pressentiment bizard...
- Tu cherches à m'effrayer ou à me porter la poisse Mary Andersen?

Et les deux jeunes comparses reprirent leur course, Elisabeth poursuivant Mary à travers le manoir, perdant au passage sa perruque "Elisabeth".


Après avoir accueilli ses invités comme l'aurait fait la meilleur des maitresses de maison, la belle Elisabeth rejoignit la foule dans le jardin du manoir. Autours d'elle, tous le monde était costumé, et des milliers de bougies, de candélabres et de torches éclairaient le somptueux jardin. La jeune femme flânait autours de ses convives lorsque son père la prit par le bras, et l'emmena rejoindre Sir Johnson, accompagné d'un jeune homme. Elisabeth reconnu immédiatement William Adrian Johnson, plus connu sous le nom de Liam. Le jeune homme était précédé par sa réputation: il buvait, jouait, et prenait les femmes pour de simples amusements, n'en respectant absolument aucune, les dragant, les mettant dans son lit et les jetant violement le lendemain matin au réveil. Vous savez, ce genre d'hommes qui se lève et vous dit "t'es encore là toi?!". Voilà qui était Liam Adrian Johnson.
Ce que son père annonça à Elisabeth ce soir-là? Que l'été suivant, elle épouserait Liam, pour le meilleur et pour le pire, dans la chapelle de Londres où elle avait été bâptisée. Pour la jeune femme, ce fut un choc terrible: oui, elle savait qu'elle deviendrait un jor un Lady mariée, mais elle immaginait le Prince Charmant comme époux, pas un goujat qui allait la tromper à tout bout de champs, et encore moins un homme arrogant comme l'était Liam. Les jeunes gens ne s'adressèrent presque pas la parole de la soirée, s'évitant, bien que leurs regards ne se croièrent. Oui, il fallait reconnaitre que Liam était séduisant, mais c'est tout ce qu'il avait pour lui. La jeune femme était anéhantie, et se confia à Mary qui la soutint dumieux qu'elle le pu.

Bienvenue!^^

______December 10th, 2008




Elisabeth Ivy Warrens était encore endormie dans ses draps blanc de soie douce, la tête posée sur son oreiller, endormie comme un ange, et oréolée par les rayons de l'aube qui traversaient les voiles de ses fenêtres.
Mais cette vision divine n'atteind pas le coeur froid de sa mère, qui entra en trombe dans la chambre de la jeune femme et se mit à hurler, sortant brutalement la jeune femme de son paisible sommeil.
Elisabeth était une jeune fille de bonne famille, à qui l'on avait apprit très jeune à être belle et à se taire. Ainsi, elle ne répondit pas à sa mère. Elle la regarda simplement quitter la pièce en lui lançant un regard noir, et regarda enter Mary, une jeune domestique qui ne devait pas être beaucoup plus vieille qu'elle. Eli n'aimait pas cette idée d'avoir à son service un "petit personnel" comme l'appelait sa mère, mais elle savait que sa famille devait garder chez elle le standing du à son rang.
Elisabeth jeta un coup d'oeil à Marie qui la regardait tristement. Elle se leva et la prit dans ses bras. Marie était la fille de l'une des plus anciennes domestiques de la maisonnée, et les deux enfants avaient grandit ensemble. La domestique était donc au courant de l'épée de Damoclès qui était pendue au dessus de la tête d'Ivy, et elle ne pouvait s'empêcher d'être particulièrement triste pour la jeune femme. Eli la prit par la main et la força à s'asseoir près d'elle sur le lit:




Elisabeth sourit, et Marie lui rendit un sourire triste. Elle ne semblait pas vraiment convaincue, mais elle n'avait rien à dire, et ne pouvait rien faire pour aider son amie.
Lizzy se dirigea vers la salle de bain, où elle se regarda un instant dans le miroir. Elle se dirigea vers la douche, et alluma l'eau, se brossant les dents pendant qu'une buée dense et tide envahissait la salle de bain. Elle entra dans la cabine et prit une longue douche brûlante, tentant de relativiser les choses.
La jeune femme sortit enfin de sa douche après dix minutes, s'enroula dans une serviette et se brossa les cheveux. Elle déposa ensuite sa brosse lentement dans son vanity Versace, et le regarda avec dédain. Elle se maquilla légèrement, finissant par se passer une touche de rouge à lèvre très discrêt sur la bouche. Puis elle le déposa lui aussi dans son vanity.
Après avoir enfilé les vêtement qui étaient déposés avec soin sur son valet de nuit, Elisabeth referma le vanty et le prit avec elle avant de quitter la salle de bain.
Quand elle entra à nouveau dans la chambre, Marie refermait sa valise, y déposant discrètement une petite lettre. Elisabeth sourit et fit comme si elle n'avait rien vu. Elle déposa son vanity sur la valise qui avait été posée devant la porte de sa chambre, et elle jeta un coup d'oeil à sa montre: neuf heures. Elle ne se pressa pas. Elle n'arriverait New York que le lendemain matin, mais elle devait arriver tôt à l'aéroport pour parler avec Mr. et Mrs. Johnson, père et mère. Une tâche qui ne lui plaisait que très peu.




Les adieux de Marie et d'Eli avaient été déchirants pour les deux jeunes femmes, mais en jeune fille de bonne éducation, Elisabeth avait retenu ses larmes. Dumoins, jusqu'à ce qu'elle soit arrivée dans la voiture.
Assise l'arrière d'une berlinenoire aux vitres fumées, Elisabeth avait conscience qu'elle roulait vers son destin. Elle n'était pas vraiment triste e quitter sa mère, une femme froide et peu sympatique, mais son père allait beaucoup lui manquer, tout comme Marie et sa mère, et tous les amis qu'elle avait en Angleterre.
La jeune femme devait se rendre à New York, sur la côte Est d'un pays où elle ne connaissait personne, et ce pour retrouver un fiancé qu'elle avait en horreur.
Elle referma la vitre qui la séparait de son chauffeur et, enfin seule, se laissa aller à un profond sanglot.




Midi. Elisabeth arriva enfin au restaurant londonnien qui juxtait l'aéroport et où elle avait rendez-vous avec ses futurs beaux-parents. Elle entra dans le restaurant, et se fit indiquer la table par le maître d'hôtel.
Elle s'approcha, salua poliement Mrs. Johnson, puis ce fut au tours de Mr. Johnson. Après quoi elle s'assit.





Après treize heures de vol, l'avion d'Elisabeth se posa enfin à New York. La jeune femme avait déjeuner très brièvement avec ses beaux-parents, prétextant être pressée par le temps. En réalité, elle ne supportait pas de les entendre vanter les mérites d'un fils volage et dépensier, accroc aux jeux et à l'alcool. Elle avait toujours l'impression qu'ils tentaient de justifier leur "petit amooour" et de convaincre Elisabeth qu'elle avait fait le bon choix en le prenant pour époux. Mais pour la jeune femme, ce n'était pas un choix!
Elisabeth sortit la dernière de l'avion, peu enthousiaste à l'idée de se retrouver seule avec son goujat de fiancé. Elle le chercha du regard, mais ne le trouva pas. Elle se dirigea ensuite vers la zone de retrait des bagages. Elle eut le temps de récupérer ses valises, de prendre un café, et d'attendre encore un quart d'heure assise sur un banc avant que l'homme prodigue n'arrive enfin.
L'état d'esprit de la jeune femme? Elle en voulait à Liam. Elle lui en voulait de l'avoir fait venir ici (idée de ces chers papas pour que les enfants fassent connaissance), de lui avoir fait quitter Londres, Mary, mais aussi et surtout l'homme qu'elle aimait et dont elle s'était séparée pour rester fidèle à Liam, ce fiancé qui la trompait sans doute déjà (ce qui expliquait son retard....) Il n'en savait rien, mais elle le détestant quand même...